Identifiant International des publications en série
et autres ressources périodiques, électroniques et imprimées

2015/01/19

La BnF et le CIEPS s’associent pour un projet d’attribution automatique d’ISSN aux périodiques numérisés dans Gallica

La BnF et le CIEPS ont uni leurs forces autour d’un projet d’attribution automatique d’ISSN à chaque titre de périodique numérisé, notamment pour Gallica, sur la base des ISSN des publications imprimées.

Le travail consiste pour la BnF à numéroter progressivement les titres dépourvus d’ISSN. Sont concernés les titres qui ont déjà fait l’objet d’une numérisation (partie rétrospective) et ceux, nouvellement numérisés, qui s’ajoutent au fil des mois (partie courante). C’est donc un chantier au long cours qui s’annonce.

Cette approche systématique de numérotation des reproductions numériques est complétée par une approche par corpus imprimé. Ainsi, la BnF s’est appliquée notamment à couvrir les journaux de tranchées de la guerre 14-18, ainsi que les journaux clandestins de la Résistance dont un certain nombre sont disponibles dans Gallica. L’ISSN France numérote aussi bien les reproductions numérisées des journaux de tranchées, que les originaux imprimés dépourvus d’ISSN à ce jour. Un code projet devrait permettre d’identifier dans le Registre ISSN aussi bien les titres numérisés que les titres non numérisés.

Récemment, le Registre de l’ISSN s’est enrichi des notices de reproductions numériques de titres déjà numérotés pour leur version originale imprimée. Ils auront leurs propre ISSN, l’ISSN-L servant à établir le lien entre les deux versions, imprimée et numérique.

2014/11/28

L’échange de données entre le centre national ISSN allemand et le Centre international de l’ISSN

L’échange de données entre le centre national ISSN allemand à la Deutsche Nationalbibliothek à Francfort et le Centre international de l’ISSN à Paris s’appuie désormais sur le protocole OAI-PMH. Dans ce nouveau cadre, les catalogueurs ISSN en Allemagne produisent directement les notices ISSN dans l’environnement de catalogage de leur institution ; ces notices, dès qu’elles sont validées par le système, sont automatiquement exposées au travers d’un « ensemble » ISSN dédié en MarcXML (Marc 21) à travers le serveur OAI-PMH de la bibliothèque. Cela permet au Centre international de l’ISSN à Paris d’alimenter régulièrement (sur une base hebdomadaire) le Registre de l’ISSN avec le résultat du « moissonnage » de ce serveur, retraité par un script approprié.

Le centre allemand de l’ISSN  utilisait auparavant, pour les attributions d’ISSN aux périodiques du pays et pour la production des notices bibliographiques correspondantes, le logiciel OSIRIS, basé sur CDS-ISIS, l’outil bibliographique bien connu développé avec le soutien de l’Unesco. Osiris avait été spécialement conçu pour les besoins du Centre international de l’ISSN en 1990 et a été utilisé depuis lors par une série de centres nationaux .

Ce nouveau circuit de traitement, qui est le résultat d’un projet soigneusement préparé, est beaucoup plus efficace et pourrait inciter d’autres centres ISSN à étudier la possibilité de fournir ainsi des données au Registre de l’ISSN à travers des mises à jours rendues potentiellement plus fréquentes et plus simples.

2014/11/28

Le Centre International va devenir membre de la communauté ISNI en janvier 2015.

L’ISNI (ISO 27729) est le numéro international normalisé destiné à identifier les auteurs des œuvres de création  ainsi que les participants à leur diffusion.

La Bibliothèque nationale de France est une agence d’enregistrement ISNI . Elle contribue aussi à alimenter le Registre de l’ISSN. En Novembre 2014, des tests ont été réalisés afin d’intégrer les numéros ISNI utilisés par la BnF dans la base de données ISSN pour une meilleure identification des collectivités éditrices de ressources en continu. Cela deviendra une pratique courante à partir de janvier 2015, qui sera étendue aux autres centres ISSN qui utilisent déjà les numéros ISNI.

Le réseau ISSN voit un grand intérêt à  l’élargissement de la couverture de l’ISNI pour qu’y soient inclus les éditeurs et leurs différentes identités publiques.